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Après la victoire du Hezbollah aux législatives, les États-Unis cherchent une nouvelle crise au Liban

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La photo de Seyyed Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, sur un panneau dans les rues de Beyrouth. ©Reuters

Washington sanctionne le Hezbollah dans l'espoir de pouvoir persuader le prochain gouvernement libanais de faire face au mouvement de la Résistance. 

Que les États-Unis, l’Arabie saoudite et leurs alliés régionaux imposent de nouvelles sanctions contre le Hezbollah, cela n’est pas nouveau. En pratique, les sanctions n’ont aucun effet dissuasif sur la volonté ferme de la Résistance libanaise. Cependant, la nouvelle animosité des États-Unis et leurs alliés arabes – les monarchies du golfe Persique et l’Arabie saoudite en tête – vise à dissuader les partenaires du Hezbollah au sein du prochain gouvernement de toute interaction avec le mouvement libanais. C’est ce qu'écrit le journal al-Akhbar dans un article intitulé : Pourquoi les États-Unis sanctionnent de nouveau le Hezbollah ? 

Le journal précise que l’insertion du nom du mouvement favori libanais sur la liste des réseaux terroristes ne peut être interprétée que comme une réaction négative au résultat des législatives libanaises. La décision anti-Hezbollah de la Maison Blanche et ses alliés véhicule un message à l’adresse de ceux qui veulent constituer le prochain cabinet libanais : donner la priorité aux tergiversations face au Hezbollah.  

Parallèlement aux efforts pour la formation du nouveau cabinet libanais, les États-Unis et l’Arabie saoudite, ont inscrit le nom de plusieurs hauts membres du Hezbollah sur la liste des terroristes, avec Seyyed Hassan Nasrallah en tête.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV